Presse
A Syrian Fable at the Comédie Française
Madame Butterfly
FORUMOPERA.com
… L’art d’épingler le papillon … un spectacle à la fraîcheur intacte. D’un plateau nu traité comme une feuille blanche, se déplie tel un origami l’histoire de la geisha japonaise …
AItamusica.com
… Cette Butterfly sent les tréteaux et la joyeuse improvisation, quitte à ne pas s’appesantir sur l’ambiguïté symbolique des supports cruciformes en bambou ; libre alors au spectateur d’y voir la présence menaçante du Dieu américain auquel la naïve héroïne s’est convertie, ou bien l’approche de la mort lorsque la scène se vide et qu’une cohorte de personnages-doubles fait office de séparation visuelle pour empêcher de voir un suicide forcément indécent … L’attention toute particulière aux lumières (merci Philippe Berthomé) et aux costumes (signés, tout comme les décors, par Virginie Gervaise) garantit l’intérêt et la haute tenue du spectacle. On se transporte dans une Asie fantasmée façon Tiepolo ou sobrement moderne, sans qu’on puisse dire pour autant qu’il s’agit d’une relecture radicale du drame de Puccini …
CLASSIQUE NEWS
Cette première mise en scène de Sivadier présente les germes de son art du théâtre lyrique, dont les jalons manifestes demeurent la progression logique et le raffine- ment sincère de la méthode qui lui est propre. Ainsi, les beaux décors minimalistes de Virginie Gervaise, comme ses fabuleux costumes, ont une fonction purement théâ- trale.
Le Soir
Jean-François Sivadier signe aussi le décor avec Virginie Gervaise : superbe ! Des mâts avec des voiles, bleu et or, légers, mobiles. Ils structurent le vaste plateau, permet- tent la fluidité, sont à la fois paysages, parois de la mai- son, voiles des navires, nuit intime ou… cerisiers que l’on dépouille de leurs « fleurs ». Il suffit d’arracher les voiles et il ne reste que des mâts nus comme des gibets sur une plaine désolée, prélude à la mort de l’héroïne. Tout l’opéra est truffé de ces images fortes, en multiples sens qui nais- sent par le tournoiement et par la lumière, très subtile, de Philippe Berthomé.
ResMusica
… Cette parfaite impression de liberté et de sincérité n’au- rait sans doute pas eu le même impact sans la volonté de rendre la scène sobre et neutre, s’offrant aux chanteurs tel un immense espace libre. Jean-François Sivadier et Virginie Gervaise ont ainsi installé de simples panneaux à caractère japonisant, malléables à souhait, afin de pro- mouvoir un lieu perdu tantôt extérieur ou intérieur, ouvert ou clos, un lieu mystérieux où rien n’est repérable si ce n’est la musique elle-même …
Trouée dans les nuages
L’Humanité
… Époux fantoches, et loin d’eux-mêmes véritablement, Zen et Jin l’étaient déjà en mimant chaque geste du quotidien, sans jamais rien tenir entre les mains, ni fourchette, ni verre, rien. Et leur lit, belle trouvaille, est une paroi verticale – qui sert ailleurs de mur – contre laquelle corps et tête se plaquent. Ainsi «allongés», comment feindre le sommeil de l’esprit ? …
Le Monde
… Airy Routier a le bon goût de ne pas insister sur la dimension politique du récit, appuyée dans le roman de Chi Li. Il la rend d’autant plus forte. La subtilité de ton de sa mise en scène emprunte à l’apparente et terrible douceur des passes de tai-chi. Décor blanc, allusif. Gestes blancs, ouatés, précis. Forte présence des corps, qui s’inscrivent sur le plateau comme ceux de danseurs, maîtres de l’es- pace. Cécile Guillemot et Manuel Blanc n’essayent pas de jouer « à la chinoise ». Ce sont les mots qui travaillent leur apparence. Lui a de la force, elle possède l’étrangeté. Ils tiennent la distance juste entre le proche et le lointain, la Chine et nous. On les regarde comme on le ferait à travers une cloison translucide. C’est à la fois simple, et troublant …
Les Inrochuptibles
… Dans la limpide scénographie de Virginie Gervaise, Airy Routier propose à Cécile Guillemot (Zeng) et Manu- el Blanc (Jin) de suivre la piste sensuelle du tai-chi pour transformer en un fascinant ballet ce drame qui s’empare de l’intime pour mieux dénoncer les coupables amnésie de la société chinoise contemporaine.
Le Roi Lear
L’EXRESS
… Cordélia fait son apparition en armure et jupe blanche, sous les traits de Norah Krief. Cordélia, c’est la fille préférée. La fille à papa injustement répudiée. Jeanne d’Arc aux pieds nus, elle vient sauver ce roi sans couronne. Mais la voilà qui disparaît aussitôt… C’est qu’on travaille le raccord avec l’acte suivant. Où Norah réapparaît illico dans les habits du Fou, sur lesquels la costumière, Virginie Gervaise, a façonné une grosse bosse pour loger un sexe imaginaire. Elle est mignonne, comme ça, Norah. Une personnalité un peu crâne. Energique, nerveuse, généreuse, à l’image d’une troupe de fidèles où figure aussi Nadia Vonderheyden, comédienne de fort tempérament à qui échoit le rôle du duc de Kent. Car Sivadier mélange les sexes sans timidité et fait jouer Régane, l’autre fille félonne, par Christophe Ratandra.
Music-Hall
Pariscope
Lambert Wilson fait une belle incursion dans le théâtre de Lagarce. Il a réglé cette partition intime, fragile avec précision et tendresse tant pour le style de l’auteur que pour le sujet de la pièce. La scénographie et les lumières de Françoise Michel vont dans ce sens, tout comme les costumes de Virginie Gervaise. Ils sont superbes pour la fille et kitsch pour les garçons. Eric Guérin et Francis Lep- lay ont su jouer sur la corde raide du désuet sans jamais tomber dans le ridicule. Et puis, il y a Fanny Ardant, si en haut dans ce métier, si proche des étoiles. Elle se donne tout entière à ce beau personnage, fragile et fort, se régalant de dire la langue de Lagarce. « Lente et désinvolte », elle y est drôle, étonnante, émouvante, admirable.
LE FIGARO
Ce qui compte ici, au travers de cette figure de personnage combattant flanquée de ses deux danseurs-chanteurs, filiformes comme de vrais boys (excellents Eric Guérin et Francis Leplay) dans leurs costumes de bric et de broc un peu défraichis (Virginie Gervaise), c’est que la vie de la fille, c’est l’absolu de la scène. Sa vie de salle miteuse en salle sinistre, escortée de son seul bien, un tabouret de bois, et enveloppée de sa seule richesse, une robe du soir, une robe de star d’un vert délicat, entre l’anis et le Nil, épaules sous une étole de fourrure, sa vie, c’est la vie d’artiste.
La dame de chez Maxim
La Libre
… Musique et chants complètent le tableau, foisonnant, bariolé (chapeau aux costumes de Virginie Gervaise), parfaitement réjouissant.
THEATRORAMA
… La présence exceptionnelle des comédiens portant des tenues qui incarnent le grotesque de la mode. Des costumes aux couleurs exquises annoncent le mélange des genres, et mêlent les comédiens à une délicieuse aventure dans laquelle l’humour demeure le maître mot …
Carmen
DIAPASON
… au fil des scènes, que de quelques accessoires : tables, chaises, rideaux, sable, et une grande palissade figurant la façade de la manufacture. D’époque indéterminée – plus proche de la nôtre sans doute que de celle de Mérimée – les costumes de Virginie Gervaise cultivent la même sobriété. Dans ce contexte, toute la force du spectacle découle d’une direction d’acteurs incroyablement vive, inventive et, cependant, d’une absolue fidélité …
La Grande-Duchesse de Gérolstein
LE COURRIER
A l’occasion de la nouvelle production lausan- noise de l’opéra-bouffe de Jacques Offenbach, La Grande-Duchesse de Géroldstein, un duo de drôles de dames s’est attelé à la concrétisation d’un univ- ers coloré et rythmé imaginé par Omar Porras. Rencontre à quatre mains avec Amélie Kiritzé-Topor, scénographe, et Virginie Gervaise, costumière, deux «artisanes» indispensables à l’élaboration concrète de n’importe quel spectacle, fût-il théâtral ou lyrique.
Le Couronnement de Poppée
Opera Today
Mr. Sivadier’s production plants L’Incoronazione di Pop- pea firmly in a world of decadence, aestheticism, casual morals, and recreational sex used as a weapon in political turf wars. Superbly enhanced by scenic designs by Alexandre de Dardel, lighting by Philippe Berthomé, and gorgeous costumes by Virginie Gervaise …
CLASSSICS Today
Little by little the players don ancient Roman costumes. We first meet Poppea and Nero in Roman attire as they roll out from under the curtain, held just high enough by the soldiers so they can fit. People who seem extraneous eventually are seen to be characters; props are moved casually and in full view; some of the action takes place in front of the closed curtain. Colors are garish, both for the costumes and the abstract back- drops: the look is “punk”. (Virginie Gervaise is the costumer; Alexandre de Dardel is responsible for the sets.)
Le Misanthrope
L’OBS Rue 89
… Plutôt que de nous aventurer plus avant dans l’anal- yse de la représentation à travers les personnages, parlons-en par le biais des costumes (Virginie Gervaise) et de la scénographie (Daniel Jeanneteau, Christian Tirole et Sivadier). Ils ne disent pas l’époque de Molière, comme c’est souvent le cas, ils ne transportent pas non plus l’action aujourd’hui ou dans une époque donnée, comme certains primates croyant toucher le gros lot. Ils se jouent de tout et jouent avec tout …
Le Monde.fr
… De même les costumes très habiles (Virginie Gervaise), à mi-chemin entre les costumes XVIIème et des cos- tumes contemporains, suggérant les rubans, les extrav- agances évoquées par les couleurs flashy(bas d’Oronte), rhingraves suggérées par des pantalons un peu kilts, et des perruques traditionnelles et monumentales (Cécile Kletschmar) …
Rituel pour une métamorphose
ResPUBLICA
De nombreux signes, subtils, balisent le spectacle, du début à la fin, renforçant sa pertinence : torches au magnésium qui lancent leurs éclairs et nous projettent dans le passé, de manière récurrente ; cothurnes d’Almâssa-Mou’mina, comme les portaient les femmes dans la tradition du bain turc, les codes vestimentaires marquant les castes (costumes de Virginie Gervaise), et cette cotte de maille finale qui emprisonne Almâssa de manière sculpturale, avec maquillage blanc, comme un signe de mort, etc.
D. Dumas, théâtres
… Les personnages se débattent dans une société fermée. Les costumes de Virginie Gervaise sont sobres et suggèrent l’Orient où les codes sociaux sont exigeants. Dans la mise en scène de Sulayman Al-Bassam, les comédiens tiennent formidablement plusieurs rôles …
Barbier de Séville
CLASSIQUE NEWS
… Ainsi l’œuvre se déroule dans un univers qui intègre et dépasse l’Espagne du 18e siècle propre à la pièce, la Rome du 19e de sa création et notre ère actuelle. Les beaux costumes de Virginie Gervaise sont dans ce sens surtout contemporains mais en réalité relèvent d’un mélange d’époques …
Dom Juan
ouest france
… Les costumes et la scénographie de son Dom Juan sont flamboyants …
Ubiquité culture(s)
… Elvire – Marie Vialle – fait une entrée remarquée, remontant de la salle, elle porte la coiffe à plumes des indiens navajos et, guerrière, semble déterrer la hache de guerre, attendant Dom Juan de pied ferme …
Und
La terrasse
On assiste à ce spectacle en faisant l’expérience directe de la complémentarité des talents, Habile chef d’orchestre d’une équipe qui réunit.les meilleurs de Virginie Gervaise à Cécile Kretschmar pour habiller et coiffer cette douloureuse attente; de Mathieu Lorry-Dupuy à Marie christine Soma pour l’enchâsser précieusement, Jacques Vincey offre avec ce spectacle une œuvre d’art hypnotique et troublant.
LE FIGARO
Elle est là. Chignon en torsade montant très haut, au-dessus du front dégagé. Pâle. Très pâle. Les mains derrière le dos, enveloppée d’une robe rouge, en drapés savants qui flattent sa silhouette de Tanagra. Immédiatement, on pense à ces minuscules déesses crétoises de l’époque minoenne. La même coiffure en vrille. La plupart du temps ces petites déesses tiennent des serpents dans les mains, bras écartés. Et l’on pense fugitivement que, peut-être, derrière le dos, la déesse cache des serpents.
Don Giovanni
LesEchos
… Les jeans et tee-shirts côtoient ainsi des costumes du XVIIIe siècle (de Virginie Gervaise), comme échap- pés d’un pastel de Quentin de La Tour ou de Liotard …
Télérama
… ces noces paysannes aux vives couleurs, magnifiées par les costumes de Virginie Gervaise …
Le Monde
Il y aura, heureusement, les belles lumières de Philippe Berthomé … les costumes à la Goya de Virginie Gervaise …
L’EST Républicain
… Il faut saluer le remarquable travail sur les lumières de Philippe Berthomé et les costumes de Virginie Gervaise qui passent du XVIIIe siècle au XXIe, sans même qu’on puisse s’en étonner …
FORUMOPERA.com
… revêtant de superbes costumes évoquant l’Espagne de Goya, dont ils se dépouilleront ensuite peu à peu. Oui, une fois de plus, et pourtant, le résultat est fascinant …
ResMusica
… Le costumes traditionnels espagnols de Virginie Gervaise telle que la mantille de Zerlina ou la tenue populaire madrilène portée par les hommes. Visuellement, aucun point de repère temporel n’est donné : les costumes traditionnels côtoient les tenues de ville de notre époque sans que l’on soit interpellé́ par le basculement entre l’un et l’autre ….
L’AVANT SCÈNE OPERA N°172
… « Beaux » d’ailleurs sont tout à la fois les costumes de Virginie Gervaise – s’épanouissant dans la matière des vêtements historiques, dans leurs couleurs denses et terriennes, mais aussi dans des vêtements contemporains à l’harmonie douce …